BIO
Son engagement cinématographique s’est forgé au Rwanda, aux côtés des survivants du génocide des Tutsis. Après la publication de son premier livre sur les défis de la représentation cinématographique du génocide, il s’est tourné vers le cinéma avec son premier long métrage documentaire, Rwanda, la zone pénitentiaire.
Destors explore les façons dont les gens vivent dans un monde hostile à travers son travail de scénariste et de réalisateur de documentaires historiques pour la télévision : Paris, une histoire capitale ; Les Voix de Srebrenica ; Les 68 ans ; Mandela, un symbole contre l’apartheid ; Thiaroye 44. Il s’est rendu en Sibérie pour le tournage de Norilsk, l’étreinte de glace (2018) et, avec Toxicily (2023), il se concentre sur l’une des plus grandes zones pétrochimiques d’Europe. Didy est son quatrième long-métrage documentaire.
FILMOGRAPHIE
Rwanda, La zone de pénalité, 2014.Documentaire.
Thiaroye 44, 2022.Documentaire.
Toxiquement, 2023.Documentaire.
Didy, 2024.Documentaire.
DÉCLARATION DE LA RÉALISATRICE
Comment honorer la mémoire d’un être cher par un film ? Comment pallier l’absence de traces et le flou des souvenirs ? Comment trouver la juste distance avec les événements historiques qui ont marqué la vie de Didy et Gaël ? Comment raconter et partager une histoire intime avec le grand public, tout en respectant la pudeur si chère à la culture rwandaise ?
Aujourd’hui, Gaël sait que son histoire, celle de Didy et de toutes les femmes qui l’entouraient, est aussi celle de milliers de personnes submergées par un océan de souffrance, de milliers de morts anonymes. Comme tant d’autres, le temps, l’urgence de survivre et le silence protecteur l’ont privé de son chagrin. Gaël nous invite à suivre ses pas fermes et déterminés, dans son rôle de jeune artiste qui entreprend un voyage à travers les méandres de sa mémoire orpheline. Ce faisant, il nous offre l’opportunité d’atteindre le cœur d’un lien familial fragile mais puissant, le seul capable de résister à la folie de l’humanité.